comment gérer distance clients

11 janvier 2019

Comment gérer la distance avec tes clients?

Une des raisons qui m’a poussée à devenir indépendante et à créer Message In a Bottle, c’est mon expatriation. J’ai toujours aimé voyager et j’ai essayé de le faire au maximum, mais ce n’était pas suffisant à mon goût. C’est avec beaucoup d’admiration et d’envie, disons-le franchement, que j’ai suivi l’évolution des Digital Nomads.

Aujourd’hui, je ne me prétends pas être Digital Nomads, je suis juste une freelance expatriée qui voyage de temps en temps et qui souhaite augmenter la fréquence de ses voyages ✈. Si mon activité me le permet un jour, évidemment.

Actuellement, mes clients se trouvent à Singapour, en Suisse et en France. Au moment, où je rédige cet article, je me trouve à Londres.
Un autre de mes voeux est d’avoir des clients partout. Je trouve ça très enrichissant.

Mais comment je gère ma relation avec mes clients à distance? C’est ce que je me propose de t’expliquer aujourd’hui.

Jongler avec les fuseaux horaires

C’est la première chose à comprendre: où tu te situes, où se situe ton client et donc, dans quel fuseau horaire il se trouve par rapport à toi.

Une fois que tout est clair dans ta tête, c’est bien plus facile à gérer, car tu sais:

  • quelles sont les heures où tu peux communiquer en direct avec lui = quelles sont vos heures en commun
  • si tu travailles quand il dort et si tu peux lui envoyer un résultat pour qu’il l’ait à son réveil = l’avantage de travailler pour l’Europe depuis l’Asie
  • si tu peux raccourcir les délais en jouant avec le décalage horaire = idem que le point précédent, l’avantage de travailler depuis l’Asie pour l’Europe
  • quand tu peux fixer des rendez-vous à des heures décentes pour toi comme pour lui.

À ce propos, un petit truc: lorsque j’envoie une demande de rendez-vous à un de mes clients, je parle TOUJOURS dans son fuseau horaire à lui. J’estime que ce n’est pas à lui de calculer le décalage horaire. Pour lui, tout doit être simple, comme si je travaillais dans le bureau d’à côté.

Clients first

Si je me trouve en Asie et que je travaille pour des clients européens, je suis en avance. En revanche, en ce moment, le décalage me met “en retard” par rapport à mes clients d’Asie. “Clients first” est donc encore plus vrai.

Le matin, je me lève très tôt, afin de pouvoir avoir quelques heures en commun avec mes clients de l’Est au cas où ils souhaiteraient m’appeler ou m’envoyer des messages. Je me lève toujours très tôt en Asie aussi, mais en revanche, je peux parfois travailler tard le soir pour pouvoir faire un skype avec mes clients en Europe.

A moins, qu’il ne s’agisse d’urgences, j’essaie de planifier mes discussions pour qu’elles se passent dans des heures correctes pour moi. C’est juste une question d’organisation, comme je le disais au point précédent.

ATTENTION, je vais casser un mythe: au moment où je rédige cet article, je suis arrivée à Londres depuis une semaine et je n’ai encore rien visité à part la supérette du coin de la rue et le pub de mon quartier (oui, quand même!). Le travail pour mes clients passe en premier, car c’est grâce à eux que je suis à Londres en ce moment. Logique implacable.

En revanche, je vais essayer de moins travailler les week-ends pour avoir l’opportunité de visiter et de profiter de cette belle ville.

Moyens de contact choisis

Skype, Whatsapp, Facetime, emails, sms, Messenger… Je laisse le choix à mes clients. Ainsi, je suis sûre qu’ils seront à l’aise pour me parler. Encore une fois, comme si j’étais à côté d’eux.

Rien de pire que d’avoir une conversation stressée par des problèmes techniques juste parce qu’on ne sait pas comment fonctionne une app ou autres.

Tenir au courant

Avant le départ:

La première chose que je fais lorsqu’un voyage est prévu: j’informe mes clients. Je leur dis où je serai et je leur explique comment je vais continuer à travailler pour eux.

Par ailleurs, j’essaie de prendre de l’avance dans mon travail au cas où j’aurais un petit pépin. Mais ça, ça vaut que tu sois en voyage ou pas.

Une fois sur place:

Avec la distance, je suis encore plus vigilante avec la régularité de mes prises de contact. Je vais essayer de tenir au courant mes clients de l’avancée de leur projet le plus souvent possible. C’est aussi une manière de rassurer en disant: oui, je suis à tel endroit, mais je continue à travailler pour toi. Je ne suis pas en vacances les doigts de pied en éventail.

Se voir

J’ai saisi l’occasion d’être à Londres pour aller voir certains de mes clients d’Europe. J’ai donc organisé un business trip pour aller leur faire un petit coucou 🙋.

Malgré tous les moyens de communication à disposition et même si mes clients sont plutôt contents de travailler avec moi malgré la distance, pour moi, c’est important de les voir en chair et en os de temps en temps.

Mais ça, c’est plutôt une histoire de relations humaines. Je pourrais très bien m’en passer, mais vu que les circonstances le permettent, pourquoi ne pas le faire?

La distance te fait-elle encore peur?

comment gérer distance clients

par Delphine Berclaz