happy socks chaussettes trendy

8 février 2019

Happy Socks, la marque qui rend les chaussettes trendy

Pendant mes 2 mois à Londres, j’ai retrouvé les joies du froid. Honnêtement, après plus d’un an dans un pays tropical, c’est avec bonheur que j’ai réutilisé ma garde-robe d’hiver. Ou plutôt ce qu’il en restait. Oui, car qui dit déménagement à l’étranger, dit optimisation des stocks et élagage au préalable.

J’avais donc encore 5 paires de chaussettes. Ce qui n’est pas suffisant, si tu n’as pas envie de faire la lessive tous les deux jours. Drame !
J’ai été O B L I G É E de faire un peu de shopping.

Evidemment, quand tu passes devant un magasin Happy Socks, il est difficile de résister tant c’est coloré et gai. Ca fait du bien dans la grisaille !

Depuis longtemps, je voulais écrire une critique de communication sur Happy Socks, la marque qui rend les chaussettes trendy.

Maintenant que j’ai testé, je t’en parle du point de vue communication et marketing. Et ce ne sera pas pour autant un billet malodorant 😉 (désolée, je devais la faire #premièreblaguepourrie2019)

La marque en bref

Happy Socks a été fondé il y a une dizaine d’années et nous vient du pays des Vikings (d’ailleurs, ils portaient quoi comme chaussettes, les Vikings?), la Suède. Un pays qui a bien besoin de gaieté vu le nombre d’heures de lumière dont il bénéficie en hiver.

Sur le site est écrit : « Happy Socks was created with one vision in mind, turn an everyday accessory into a designed colourful item that also spreads happiness. » Rendre un accessoire quotidien en un objet design qui répand la joie. Quel beau programme !

La marque promet également variété de choix, hauts critères de qualité, etc.

Une histoire de vieilles chaussettes

Petite question : te souviens-tu que la chaussette ait retenu autant l’attention par le passé dans le milieu de la mode? Bon, il est vrai que justement le fait de porter des pantalons qui dévoilent les mollets a bien joué en la faveur de Happy Socks.

Grâce à mon grand âge, je me suis souvenue que lorsque j’étais ado, on a aimé porté des chaussettes de tennis très moches mais comme Michael Jackson, des chaussettes blanches jusqu’aux genoux façon Axl Rose de Guns n’ Roses ou des chaussettes noires façon cuissardes pour nous les filles. Rien de franchement design.

La seule marque qui a amené un peu de variété et de couleurs à mes petons à l’époque, c’était Burlington. C’est dire! Les carreaux, ça reste assez classique niveau motif.

Le marketing de Happy Socks

Dans ce contexte, Happy Socks a trouvé la bonne niche. Mais ce n’était pas gagné d’avance. Je veux dire par là que la chaussette, on s’en fout un peu. Ce n’est pas l’accessoire sur lequel on a(-vait) l’habitude de passer du temps.

Je ne sais pas si Happy Socks est la première marque à avoir renversé la tendance, mais en tout cas, elle l’a bien fait. Et voilà pourquoi :

  • Un logo simple sur fond blanc uniquement constitué du nom. Mais une police « handwritten » moderne en 2008, qui fleure bon, le je-t’ai-fabriqué-tes-chaussettes-à-la-main.
  • Un nom justement qui met en évidence le produit et leur moto : le bonheur.
  • Un produit qui fait TOUT le reste : il est coloré, designé, parfois en édition limitée, adapté aux différents pays, fun et jeune, etc.

On retrouve la même sobriété et la même volonté de laisser parler le produit dans leurs magasins. Ils sont tout blancs, le mobilier et les présentoirs sont très sobres. Seules les chaussettes attirent l’œil.

Site internet

Le site internet prolonge la sobriété des magasins. Normal puisqu’il s’agit d’une boutique en ligne. Il est fonctionnel, propose un tour d’horizon des collections, des inspirations pour porter ses chaussettes Happy Socks, des boîtes cadeaux toutes prêtes pour rendre heureux ses proches.

Rien de particulier à signaler, ici.

Réseaux sociaux

J’ai décidé de ne parler que de leur présence Instagram et Facebook. Oui, car Happy Socks est aussi sur Twitter, Snapchat, Youtube et Google+. Hum !

Message spécial pour les community managers ou webmasters de Happy Socks : « Il est temps d’enlever l’icône de Google+ de votre site. C’est fini. »

J’ai commencé par regarder Instagram. On retrouve l’esprit de la marque avec un feed coloré accordé à ses chaussettes. La simplicité se traduit ici par des mannequins pris dans la rue. On a vraiment l’impression qu’on pourrait être la prochaine personne portant des chaussettes Happy Socks dans leur post. Certains posts se concentrent sur les pieds chaussés qui donnent l’inspiration pour porter les produits de la marque en toute circonstance.

Du côté de Facebook, rien a dire de plus. Les publications sont les mêmes sur les deux réseaux sociaux.

Douceurs ou cactus : la note finale

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Dans l’ensemble, la communication de Happy Socks est bien huilée. Leurs produits font tout le travail. Et ils le font bien. Par ailleurs, à Londres, c’est encore la mode de montrer ses mollets. On dirait donc que la vente de chaussettes a encore de beaux jours devant elle. Surtout, vu le nombre de stands qui vendent des chaussettes du même genre sur les marchés (va voir à Shoreditch si tu passes à Londres) ou d’autres marques qui fleurissent.

A part le Google+ qui montre un petit temps de retard, je ne vois rien à redire à la communication de Happy Socks. La seule chose est que j’attendais un peu plus de fantaisie et d’humour dans leurs posts sur les réseaux sociaux. Vu l’esprit de la marque qui vend du bonheur, je pense qu’elle pourrait se permettre un ton léger dans ses visuels. Mais j’ai bon espoir avec ce post-là (voir ci-dessus).

On pourrait également attendre qu’une telle marque varie ses posts entre Instagram et Facebook…

Oui, car si la chaussette semble continuer à être un accessoire mode incontournable, ce ne sera peut-être pas toujours le cas. Les modes passent et il ne faudrait pas que les chaussettes du bonheur trépassent.

Tes petons sont-ils heureux ?

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Cette article n’est pas sponsorisé.

par Delphine Berclaz